Monday, May 31st.
Une semaine bien compliquée qui se termine enfin, pour en commencer une autre, plus douloureuse encore. Beau-père m'a encore insulter de traîner, je préfère en oublier les détails. Il a bien dû s'enfiler 4L d'alcool aujourd'hui encore. Je ne veux plus pleurer, qu'il marmonne et jacasse, qu'il m'insulte, je ne veux plus que cela me touche : plus jamais. Maman est au courant, elle n'a rien dit. Elle croit qu'il ne me fera aucun mal, moi je crois qu'il attend le bon moment. Maman a toujours fait passer la famille avant beau-père, c'est pourquoi il me hait tant, il déverse sa haine et son mécontentement sur moi. J'ai peur, peur qu'il me fasse du mal. Maman n'en entend rien. Elle a passé le week-end chez son amant, elle m'a laissée seule avec beau-père vendredi soir, j'ai cru mourir. Imperceptiblement, je suis déjà morte, bien que je lutte. Mon amour m'a sauvé: il est venu me chercher samedi midi, ses bras ont été d'un réconfort plus qu'agréable. Il m'a ramené dimanche soir, maman n'était pas là, je me suis effondré de peur et d'anxiété dans l'allée. Beau-père a tuer snoop, mon st-bernard, et diva, mon Isabelle. Je voudrais l'assassiner à mon tour de mes propres mains. Ils me manquent. Beau-père profite du décès de snoop pour me rabaisser davantage, aujourd'hui je suis seule, il n'est plus là pour me protéger.
Je pendrai, haut et court, la première vermine, qui te fera la cour.
Partage